C’était la 1ere fois que je me trouvais la nuit au bois de Vincennes. Juste pour voir ce qui pouvait se passer. Je m’en doutais bien un peu mais à l’époque je n’avais aucune pratique. Des garçons se promenaient le long du château, dans une allée bien sombre qui sentait le marronnier. A 2 heures du matin, l’endroit se désertifia complètement, à part une silhouette qui se détachait vaguement au dessus d’un banc public, bien à l’abri de l’éclairage électrique. Je m’approchais lentement, l’air dégagé, et un 1^er coup d’œil me tira la rétine hors des yeux : entre les cuisses écartées d’un très bel homme brun, une grosse tige bien raide luisait dans la lueur très diffuse des réverbères… N’ayant jamais dragué de ma vie, je m’attardais un peu avant d’aborder ce joli garçon, et je me décidais avec la phrase la plus bête de ma carrière :

- tu veux que je t’aide ?

Il me sourit gentiment tout en baissant complètement son pantalon. Mon cœur battait trop fort, m’empêchant carrément de respirer et je sentis un flot de sang monter à ma tête. Les bruits de la circulation prirent un écho ouaté à travers mes oreilles, et j’osai enfin toucher ce sexe dont je rêvais depuis tant d’années…

Que c’était gros ! et chaud ! Je fis quelques mouvements de va-et-vient et cet homme déboutonna mon pantalon pour en extraire mon sexe plus que raide, mais pas aussi gros que le sien… Je craignais presque qu’il ne m’en fasse la remarque mais il le prit gentiment en main et je n’eus pas le temps de profiter du moment : déjà les spasmes m’arrachaient des cris tandis qu’un jet puissant arrosait l’arbre qui abritait le banc, son visage, sa veste…

Je me sauvais comme un voleur et, rentré chez moi et rassuré, mais  toujours aussi excité, je me masturbai dans la salle de bain en me regardant dans le reflet de la fenêtre. La scène que je venais de vivre s’y reproduisit et je maculai les vitres aussi vite qu’avec mon premier partenaire…

Un petit conseil : n’attendez pas trop pour suivre vos envies, sinon vous aurez un mal fou à guérir de vos éjaculations précoces…